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Le futur est le passé vu de dos (ou est-ce le contraire ?)
La Grèce Antique racontée en musique aux enfants de tous les âges.
Écrivain, traducteur, pédagogue, peintre, ami
des ordinateurs et de la Connaissance, infatigable voyageur ivre de géographie
humaine, le Québécois Georges Khal se présente ici comme l'instrumentiste de son
encyclopédique érudition.
La démarche est pour le moins inhabituelle.
Mais comme il me l'expliquait récemment, « il n'avait pas le choix » :
s'imposait l'Évidence d'illustrer par la musique les légendes et la mythologie
grecques qui l'envoûtent depuis son plus jeune âge, d'utiliser un brassage
d'harmonies classiques, de pulsions rythmiques et de mélodies dialoguant entre
elles pour dépeindre à sa manière la Grande Saga hellénique. Mystère de la
démangeaison créatrice, flagrante conjugaison au présent et à la première
personne du verbe « faire »? Il ne le sait pas lui-même : « c'est ainsi »,
avoue-t-il avec son sourire d'éternel adolescent, plus que jamais avide
d'explorations.
Le résultat, curieuse symbiose entre le fond -
une dissertation à entreprendre - et la forme choisie - informatique audio - se
révèle peu commun : The Gods Rock et les Déesses Dansent expose une musique qui
se regarde, nos oreilles telles le tableau noir d'un cours d'Histoire
métaphorique un rien bohème, férocement ludique, parfois emprunt de pataphysique
(la science des solutions imaginaires) et d'analogies à découvrir. Il y a du Tom
& Jerry dans le propos, du bon usage des onomatopées de bandes dessinées aussi ;
le récit sonore est au service de l'image, mieux encore, il espère l'incarner :
Georges nous raconte...
Puissent les Dieux de l'Édition musicale, via
quelques-uns uns de leurs archanges envoyés sur Terre, se pencher sur cette
douce musique, la choyer et, alors, lui offrir la notoriété qu'elle mérite.
Vincent Meyer
Enfant de Mozart et de Led Zeppelin, ou de
Vivaldi et des Pink-Ftoyd (sans oublier le Modern Jazz Quartet et Miles Davis),
je suis depuis longtemps habité par le projet de rocker la musique classique, et
surtout d'approfondir ce que je considère comme l'agenda rythmique non terminé
du Baroque. Pour faire koooool, j'appelle cela : the Barock's Unfinished Rythmic
Agenda, le BURA. D'où la présence têtue et obsessive de la batterie dans tous
les morceaux de cette Suite grecque.
La Grèce, ma patrie spirituelle, j'y suis en quelque sorte tombé à la naissance.
Disons que sa familiarité me vient d'une autre vie. En tentant d'associer
classique et rock, nous nous retrouvons dans le projet grec par excellence : la
fusion entre Apollon et Dionysos, ordre et énergie, harmonie et rythme. L'or et
le noir. Fusion entre les deux dieux en fait impossible puisqu'ils sont
irréductibles et ne peuvent que se côtoyer. Il ne reste plus, une fois empoignés
l'un à l'autre, qu'à les faire danser, sous la médiation stratégique de la
déesse Athéna. En bref, cette Suite grecque est conçue pour être dansée. Au-delà
de la musique de film, c'est une musique de chorégraphie.
Lors des deux années qu'en a duré la composition, la musique est venue
d'elle-même et, à ma propre surprise, certaines histoires de la mythologie
grecque s'y sont spontanément greffées.
C'est toujours avec stupéfaction que l'on redécouvre les classiques ; remercions
donc la poussière des ans dont l'outrage est éminemment réparable.
Instrumentation
Paul Valéry disait avec sa typique perspicacité : "La Grèce antique est une des
plus belles inventions de la modernité". Je n'ai donc surtout pas cherché à être
musicologiquement correct. La question était plutôt de trouver une "texture
sonore" représentative d'une Grèce imaginée, texture à la fois claire et sombre.
Mélange d'or et de noir. Quelques évidences : tes Grecs possédaient bien des
instruments à percussion, des vents, des cuivres, et bien sûr les instruments à
cordes pincées, la lyre, la kythare, la harpe. Je ne me suis donc servi que
d'instruments dont l'existence aurait pu être possible à l'époque. À l'exception
du violoncelle, qui me semblait l'instrument métaphorique par excellence,
capable de transcender sa propre histoire pour prêter son unique voix grave à
quelques personnages.
Écoutant, grâce à un père mélomane, de la musique classique depuis l'enfance, j'ai naturellement en tête des milliers de progressions typiques de l'harmonie classique occidentale. Dans cet immense réservoir, j'ai puisé allègrement. De manière plus précise, je dois à Jean-Philippe Rameau des cadences d'une grande clarté ; au fantastique Berlioz, la liberté dans l'orchestration ; à Bach, l'unique et le très cher, l'art et la science d'épanouir la fleur des accords.
Au-delà de la naïveté inhérente à cette Suite,
puisqu'il s'agissait de raconter des histoires aux enfants, j'ai quelquefois
cherché à introduire une note humoristique dans le propos. Je le précise parce
que je me demande si cela va se voir ou plutôt se percevoir.
Dernier mot : ce projet n'aurait pu avoir la forme ni le niveau où il parvient à
l'existence sans l'énergie impétueuse de Vincent Meyer.
Georges Khal
PROLOGUE
L'Enfant. La Gymnopédie est la danse annuelle
des enfants à Sparte. Comme si les législateurs de Sparte avaient reconnu que
l'énergie première de la danse appartient bien aux âges qui sont le fondement de
la vie humaine.
Musique. La note mélancolique de la dernière partie est une référence et un
hommage à Erik Satie et ses trois Gymnopédies.
Ce morceau est dédié à Hestu, qui en fut l'inspirateur.
2 Persée s'envole avec Athéna (4:00)
L'Adulte. Persée est l'archétype du héros qui
doit affronter et vaincre un monstre terrible. Il est l'ancêtre de notre "Saint
Georges et le dragon". Persée est initié par Athéna, déesse de la sagesse et de
la stratégie, qui dans la pensée grecque est la grande amie des héros. Elle lui
enseigne ici comment voler et se diriger vers le but avec un calme absolu.
Musique. Violoncelle en arrière-fond pour indiquer la présence de la déesse qui
soutient le héros dans son envol. Le rythme s'est imposé de lui-même, comme si
Persée et Athéna dansaient le tango ensemble.
3 Le Tombeau de Socrate (2:55)
Le Vieillard. Hommage à Socrate, ce vieux
chamane si laid et si drôle, dont le message ultime est de danser avec la vie.
La scène décrite ici : les amis et disciples de Socrate se sont réunis pour
aller visiter sa tombe dans le bois sacré où s'est déroulé le dialogue Phèdre de
Platon ("sous le platane"). Il y a là une certaine tristesse, mais dominée par
l'allégresse et la sérénité de ce Rabelais antique.
Le dieu Pan vient les retrouver avec sa flûte.
Musique : la progression des accords en septième est empruntée en partie à un
exemple donné dans le Traité d'Harmonie de Rameau.
4 Orphée ramène Eurydice (1:54)
L'Artiste. Orphée, l'archétype du musicien,
descend aux Enfers pour convaincre les dieux infernaux de lui redonner son
épouse morte, Eurydice. Sa musique les séduit et ils acceptent qu'Eurydice
retourne au monde des vivants. Ici, contrairement à la version la plus connue du
mythe (où le musicien désobéit à l'injonction de ne pas se retourner sur le
chemin de la sortie), Orphée réussit à la ramener au jour.
Musique : l'instrument d'Orphée est la lyre, mais j'ai préféré que sa
supplication passe par la flûte. Plus mélo.
INTRODUCTION
5 L'Olympe - Zeus et Héra (1:16)
Les deux divinités principales du panthéon
grec, le roi Zeus et la reine Héra, font leur entrée majestueuse. Séparément...
ces deux-là ne s'entendent pas du tout.
Musique : la progression des accords vient aussi de Rameau.
DELPHES
6 Départ pour Delphes (1:36)
Un groupe de jeunes Grecs se met en chemin
pour le plus vénéré des sanctuaires et oracles de l'Antiquité. Il y a ici la
ferveur de jeunes gens qui se dirigent vers leur initiation et voient s'ouvrir
devant eux les horizons lointains de leurs vies.
7 Procession des Daphnéphories (3:42)
La grande procession initiatique à Delphes.
Le nom signifie : porter les lauriers. Pour le décor visuel, je me suis inspiré
du célèbre tableau du peintre anglais Frederick Leighton, Daphnephoria.
Musique : les sons des-percussions de bois proviennent des enfants qui à
l'arrière des processions frappent la mesure un peu au hasard de leur
inspiration distraite. Je dois à Robbie Morgen l'idée de rajouter un "camel
walking bass" dans les solos orientalisant de la mélodie principale, et à son
fils l'obligation impérieuse de mettre des sons de bois partout.
8 Apollon dompte Python (3:44)
Apollon, dieu solaire indo-européen, dieu
de la lyre dorée et de l'arc d'argent, envahit le sanctuaire de Delphes qui
appartenait à l'archaïque matriarcat, et vient y dompter le grand serpent-dragon
Python, esprit tutélaire du lieu. Ici, sa stratégie sera, non pas de le tuer
mais de le lier par l'harmonie classique et ses lianes d'arpèges. Notons que la
célèbre et énigmatique pierre sacrée de Delphes, l'Omphalos, dont la légende dit
que Python y est enfermé, est entourée de ce qui semble être un filet.
9 Apollon reçoit Dionysos (2:57)
On ignore généralement que durant les trois
mois d'hiver, Apollon quitte Delphes pour monter au Nord, et cède alors la place
à Dionysos. Ici il le reçoit dans une grande cérémonie. Dionysos apparaît en
folie dans une descente échevelée d'arpèges, qui se résolvent éventuellement en
une mélodie lascive, représentant le côté sinueux de cette divinité si
mystérieuse.
L'ILIADE
10 Achille réveillé par les trompettes (1:20)
Achille, le jeune guerrier fougueux, est
destiné à une mort précoce et glorieuse. Pour déjouer ce destin, sa mère le
déguise en fille à la cour du roi de l'île de Skyros. Mais le rusé Ulysse, un
des chefs de l'expédition hellène contre Troie, sachant qu'elle ne peut vaincre
sans Achille, se rend à Skyros. Pour découvrir où se cache Achille parmi toutes
les filles de la cour, il fait jouer les trompettes. Le son éclatant des cuivres
réveille immédiatement l'ardeur guerrière du jeune Achille qui, arrachant ses
vêtements féminins, se présente.
11 Les adieux d'Hector à Andromaque (1:40)
Le couple le plus beau et touchant de
l'Iliade. Ici ils se font leurs adieux, au moment où Hector, commandant de
l'armée de Troie, doit sortir de la ville pour aller affronter Achille en duel.
Il sait qu'il n'en sortira pas vivant.
12 Chant funéraire pour Hector (1:23)
L'Iliade se termine par les funérailles du
guerrier troyen Hector, "le dompteur de chevaux", derniers mots du texte
original. De tous les nombreux héros de cette épopée, il est certainement le
plus sympathique, ce que confirme le texte d'Homère.
13 Le cheval de Troie sur la plage (3:17)
Après dix ans de combats, les Grecs n'ont
toujours pas réussi à vaincre les Troyens. Ne reste plus que la ruse. Durant la
nuit, les Grecs quittent les rivages de Troie y laissant un énorme cheval de
bois, où se cache une bande de guerriers. Au matin les Troyens voient sur la
plage désertée ce mystérieux cheval. Croyant que les Grecs ont abandonné le
siège et laissé ce cheval comme offrande propitiatoire, ils le rentrent dans les
murs.
ÉROS
14 Éros visite Kronos (2:21)
L'Amour, qui est le plus jeune des dieux
mais leur maître absolu, va visiter le plus vieux et le plus maussade des dieux,
Kronos (à savoir Saturne). Après une entrée humoristiquement majestueuse pour ce
petit gamin enjoué, les deux complices (ils sont les seuls à posséder des ailes
dans le dos) se tapent un duo musical, Éros à la flûte et Kronos à la basse. Ce
morceau pourrait aussi, pour reprendre l'expression de la mytho-psychologie
récente, s'intituler "Puer et Senex", cette mystérieuse polarité de la psyché
humaine où dialoguent en complicité profonde le plus jeune et le plus vieux.
15 Éros chevauche le dauphin (2:22)
Une des plus belles et sereines images de
l'Antiquité : le jeune dieu de l'amour chevauchant en haute mer le plus rapide
et gracieux des animaux marins dans une extraordinaire complicité...
16 Gymnopédie 2 (1:49)
Seconde danse des enfants à Sparte. La
basse joue en contrepoint avec les voix hautes des enfants.
HÉROS ET DESTINS
17 Thésée et la Danse du Taureau (2:58)
Dans l'empire de Crète, à l'âge de bronze,
le plus grand spectacle est une singulière tauromachie où il ne s'agit pas de
tuer le taureau mais de danser avec lui en l'empoignant par les cornes pour
sauter sur son dos et rebondir ensuite au sol. Manœuvre extrêmement dangereuse
mais éblouissante. Ici, on assiste au spectacle donné par Thésée et un groupe de
jeunes Athéniens et Athéniennes. Ces jeunes gens sont le tribut annuel que la
ville d'Athènes, petit royaume de l'époque, doit payer à l'empire crétois.
18 Thésée et Ariane dans le Labyrinthe (3:33)
Thésée doit se rendre au centre du
Labyrinthe crétois pour y affronter le Minotaure, monstre moitié-homme,
moitié-taureau. Ariane, fille du roi de Crète, le guide et le conseille (le
célèbre fil d'Ariane). La musique cherche à décrire le dialogue entre les deux
personnages, Ariane expliquant à Thésée comment affronter les ténèbres du
Labyrinthe. Ici, j'imagine une connivence entre la jeune fille et le monstre à
abattre : ne pas tuer le monstre au centre du secret mais le comprendre et
l'amadouer.
19 Thésée et la Danse des Cigognes (2:29)
Après avoir réussi à s'échapper de la Crète,
dont ils ont provoqué l'effondrement, Thésée et ses compagnons et compagnes
célèbrent leur victoire dans une danse " énigmatique appelée la Danse des
Cigognes. Plutôt qu'une ronde folklorique, j'ai préféré une danse endiablée.
20 Prière d'Hippotyte à Artémis (1:54)
Ce morceau est inspiré d'un monologue
d'Hippolyte dans la pièce d'Euripide du même nom. Le jeune Hippolyte, fils de
Thésée et d'Hippolyta, la reine des Amazones, est consacré à la déesse vierge
Artémis. Ici il va rendre hommage à la déesse dans les champs et les bois
sauvages et intouchables qui lui sont consacrés. Un commentateur a qualifié
cette prière de TAve Maria de l'Antiquité".
Musique : Hippolyte à la flûte, Artémis lui répond sur la harpe.
21 Aktéon voit Artémis nue (2:26)
Un des mythes grecs les plus tragiques. Le
jeune chasseur Aktéon entre avec ses chiens dans la forêt et, sans le savoir, se
dirige vers le lieu où, à midi, la déesse Artémis (déesse de la chasse) se
baigne nue avec ses nymphes. Mais il est interdit de voir la déesse vierge dans
sa nudité. Au moment où il la surprend à son bain, la déesse furieuse le
transforme en cerf en l'aspergeant d'eau. Les chiens d'Aktéon, le prenant alors
pour un animal, se jettent sur lui pour le dévorer. On ne plaisante pas avec
Artémis.
22 Psyché dialogue avec le Destin (2:15)
La jeune fille Psyché, personnification de
l'âme, reçoit en époux le dieu de l'amour. Mais ce dernier ne se présente que la
nuit et les dieux interdisent à Psyché de regarder le visage de son jeune amant.
La curiosité l'emporte et une nuit elle désobéit. Elle est alors condamnée par
Aphrodite à subir une longue suite d'épreuves dont elle doit sortir victorieuse
pour retrouver celui qu'elle aime.
Ainsi va la vie.
Ici Psyché plaide avec son Destin, qui lui fait comprendre qu'elle n'a pas le
choix et doit se soumettre au grand voyage.
For Desdemona, wherever you are in the big wide sky.
23 Persée et Andromède (3:02)
Le héros Persée va délivrer la jeune fille
Andromède (dont le nom signifie "maîtresse des hommes") séquestrée par un
redoutable monstre marin. Dans la seconde partie, Andromède parle à Persée dans
une mélodie qui répond aux accords tragiques du début. Athéna fait une brève
apparition à la toute fin.
Musique : voyant un certain lien entre le héros Persée et le Parsifal de Wagner,
je me suis inspiré en partie de accords du Prélude de cet opéra.
SOCRATE
24 Naissance de Socrate le Corybante (2:13)
Il y a dans l'œuvre de Platon de nombreuses
allusions aux rites extatiques et dionysiaques des Corybantes, société secrète
initiatique sous la protection de la déesse Cybèle. Il y a définitivement dans
Socrate un Corybante. Ici, à sa naissance, les esprits de l'extase, dont le dieu
Pan, se réunissent pour lui insuffler leur énergie. Un esprit rocker se tape un
court solo à la McLaughlin.
25 Alcibiade entre au Symposium (1:58)
Alcibiade, l'Athénien parfait, avait tout :
beauté, stature, force, intelligence, richesse mondiale et naissance
aristocratique. Dans le plus célèbre dialogue de Platon, Le symposium, où jamais
Socrate et quelques invités discutent de l'amour, il fait une apparition
surprise.
Ici on l'entend arriver à distance. Il rentre, légèrement ivre, avec sa bande de
joyeux lurons ; et entre lui et Socrate commence une échange plutôt drôle,qui se
résout encore une fois en danse.
26 Dialogue de Platon - Lysis (3:39)
Le très beau dialogue de Platon sur
l'amitié. Socrate est au violoncelle. En deux parties, la deuxième étant plus
discursive. Les notes finales sont un CQFD.
27 Socrates learns to Rock (1:29)
Une anecdote que je trouve à la fois
irrésistiblement drôle et touchante. Très vieux, Socrate, sur le conseil de sa
voix intérieure (son daïmon) qui lui reproche de ne pas connaître la musique à
son âge, retourne sur les bancs d'école pour y apprendre à jouer un instrument
On imagine la tête des gamins qui voient ce vieillard excentrique s'asseoir
parmi eux et apprendre comment accorder sa kythare.
Voici donc son premier concert public de kythare devant ses jeunes camarades.
Son daïmon est à la basse (comme par hasard, lors de son improvisation Socrate
découvre quelques motifs du 3ème Concerto Brandebourgeois de Bach...)
FINALE
28 Le Tombeau d'Alexandre le Grand (2:46)
Alexandre le Grand, le plus remarquable des Grecs, a bouleversé l'histoire et appartient, depuis sa mort inattendue à l'âge de 33 ans, à la légende. On n'a retrouvé sa tombe: la voici.
Musique: les accords principaux sont tirés du Concerto pour quatre violons ou clavecins de Bach-Vivaldi.
Nicolas Poussin : Danse à la musique du temps (1640)
citation:
pour Jonathan
Georges Khal : Composition,
rendition, mixing et mastering
Conseiller acoustique : Robbie Morgen Note technique :
Logiciels : Anvil Studio, Sonar 2, T-RackS, Wavelab 4
Processeur : AMD XP
Aucun appareil électronique n'a été malmené ou blessé durant la production de ce
projet... malgré les très fortes tentations.
Remerciements :
Je dois à deux couples, Olivier et Dian Guillou à Bali, Robbie et Indri Morgen à
Java, 18 mois de calme et d'isolation dans une campagne littéralement arcadienne
où cette Suite grecque à pu mûrir et se terminer.
Vincent Meyer : Mise en page, réalisation
Que les Dieux de l'Hadès vous fassent subir le supplice de Tantale si vous aviez
l'hubris de reproduire ce disque à des fins commerciales sans en référer aux
Éditions Racines.
Avertissement valable pour l'ensemble du système solaire et toutes les
constellations.
Pour contacter les Éditions Racines :
Georges Khal : thrakian@telkom.net
Vincent Meyer : punchu@indosat.net.id
Made in Indonesia © Éditions Racines 2003